Aujourd’hui vous allez avoir droit à un article de Martin du blog Candix. Sur son blog il aborde des thématique comme le développement personnel, les voyages … Bonne lecture et n’hésitez pas à commenter son travail !
Quand savoir prendre des risques pour vivre ses rêves ? C’est une question qui me semble intéressante et que je souhaite aborder aujourd’hui.
Beaucoup de personnes voient le côté négatif des choses. « Tu crée une entreprise ? Tu es fou, si tu te plante ? 50% des entreprises font faillite dans les 3/5 ans suivant leur création » ou encore « Tu voyage dans tel pays ? Tu es fou c’est très dangereux ».
Voir les risques des actions entreprises est nécessaire pour être plus prudent et éviter les échecs. Mais le risque fait partie intégrante de la vie. En marchant dans la rue, je peux me faire renverser par une voiture. En sortant avec des amis, avoir la gueule de bois le lendemain. En mangeant, faire une intoxication alimentaire. Payer 22 000€ d’école de commerce sans être sûr d’avoir un boulot à la sortie.
Risques du sécuritarisme
Mais le risque fait partie intégrante de la vie. Le sécuritarisme à outrance est nuisible : on le voit avec les Américains ou les Européens qui attrapent une turista dès qu’ils sortent d’un environnement ultra-aseptisé. Le sécuritarisme nuit à la défense immunitaire. Il nuit aussi à la créativité, à l’innovation, à l’entrepreneuriat ou encore à l’investissement, qui sont par nature une activité à risques. En outre, en limitant les risques, on risque (marrant le jeu de mot) de passer à côté de choses sympas. Quand j’ai fait de la plongée sous-marine ou du bobsleigh, j’ai pris quelques risques, mais le plaisir que j’en ai retiré était immense. En limitant tous les risques au maximum, la vie perd de son piment. Un sketch de Groland dont j’ai oublié parlait d’un type qui ne fait pas l’amour (risque de grossesse et du sida), ne sort pas de chez lui (peur de l’agression ou d’un accident de voiture), habite au 15ème étage d’une tour HLM (peur des inondations). Et résume : il vivra une longue vie à chier…
Rapport risque/bénéfice
Je pars du principe qu’on ne peut supprimer le risque et que tôt ou tard, on aura un coup dur lié à une prise de risque (lire aussi La vie est une montagne russe). Le mieux dès lors n’est pas d’éliminer le risque, mais de prévoir le risque en amont et y faire face avant qu’il n’arrive. Comme je vous l’explique dans l’article Savoir rebondir sur ses échecs, lors de mon voyage au Mexique, on m’a volé mon passeport et mon sac, ce qui m’a coûté au total 800 euros, mais au final, cela ne m’a pas empêché de voyager et de continuer à voyager à l’avenir. Mon plaisir à découvrir de nouveaux lieux, de nouvelles cultures et personnes est plus grand que le risque de me faire voler. Dès lors, je vais plutôt chercher à limiter le risque non en partant dans des endroits hyper sûrs, qui n’en sont finalement pas (on m’a volé mon sac à Bruxelles, au Mexique je n’ai eu aucun soucis, peut-être car j’étais plus vigilant), mais en scannant mes papiers d’identité, en mettant mon passeport dans une poche ventrale, en dispatchant mon argent liquide dans différents endroits (portefeuille, ceinture porte-billet…), j’évite d’être seul et je me renseigne sur les endroits que je vois pour savoir à quoi m’attendre.
Savoir prendre des risques et rebondir sur des échecs est pour moi quelque chose de primordial. Suivant l’adage « tout ce qui ne tue pas rend plus fort », voyez vos échecs comme un moyen de rebondir et d’en apprendre plus sur vous-même, sur la vie… Sachez saisir les opportunités. Un ami à moi dans ma classe a la quarantaine passée. Ancien cadre dans l’industrie pharmaceutique vivant au sud de la Californie, il a récemment divorcé et sa femme lui a piqué la plus grande partie de son patrimoine. Loin de se laisser abattre en voyant la perte financière que cela représentait, il m’a indiqué qu’il est plus heureux depuis qu’il a divorcé, et que l’argent il pourra toujours en regagner par la suite. Voulant changer de boulot depuis un certain temps, il a saisi l’occasion du divorce pour changer d’air en étudiant un MBA à University of Kentucky. Sans divorce, serait-il sorti de sa zone de confort ?
Dans un autre domaine, la création d’entreprise. En créant mon blog, je souhaite compléter mes revenus web et développer mon entreprise de sites Internet. C’est un risque : financier (plusieurs centaines d’euros investi), mais surtout en terme de temps (des centaines d’heures passées à développer ce blog). Mais de deux choses :
- Si cela marche (revenus énormes), je serai ravi d’avoir créé ce blog et d’avoir pu m’enrichir en respectant mes croyances profondes et en aidant les autres.
- Si cela ne marche pas comme prévu (bonne audience mais faibles revenus), j’aurai tout de même échangé avec d’autres blogueurs intéressants, développé un réseau, développer ma crédibilité : je cherche un boulot de marketing : avoir un blog professionnel montre mon sérieux, mon dynamisme… En outre, j’aurai appris de nouvelles compétences : bloguing, community management, webmarketing, lancement de produit avec mon livre électronique… utiles pour trouver un travail. Enfin d’un point de vue personnel, j’aurai appris beaucoup en analysant le monde extérieur, en m’auto-analysant pour écrire ces articles.
En clair, si j’échoue, je n’aurai pas d’argent, mais j’aurai les compétences, la fierté d’avoir accompli un projet à son terme, j’aurai établi un travail de réflexion sur moi-même et développé mon réseau de compétence. Ce n’est pas vraiment ce que j’appelle un échec…
Mieux vaut vivre avec des remords qu’avec des regrets. Vivez vos rêves en étant lucides des problèmes : Sun Tzu le disait déjà, « Celui qui excelle à résoudre les difficultés les résout avant qu’elles ne surgissent. – Celui qui excelle à vaincre ses ennemis triomphe avant que les menaces de ceux-ci ne se concrétisent », d’où l’intérêt de savoir anticiper. Mais ne vivez pas à côté de vos rêves, n’oubliez pas ce qui est vraiment important pour votre vie, et Just Do It.